lundi 3 novembre 2014

Où le démontage se poursuit et la restauration commence





Visitez le nouveau site
http://restauration-motos.com/




Octobre / Novembre 2014

Semaine 1


Continuons le démontage, celui de la cd bleue cette fois.
Sympa ce bleu...
Il y a moins d'éléments que sur la noire, c'est une épave incomplète, mais bien conservée, mieux que la noire. Le démontage complet prendra une grosse heure.
Tout est bien conservé sous la couche de gras. Elle n'a jamais dû recevoir un coup de chiffon de toute sa vie !











Sur celle-ci j'ai : des caches fourches en très bon état, un faisceau électrique moins bidouillé que l'autre, mais avec des fils coupés ras quand même, une bonne fourche plus présentable dans sa partie extérieure que l'autre et, un bon réservoir non percé. Le réservoir noir a un petit trou...

M'étant mis en chasse de pièces, j'ai reçu des supports de phare et caches fourche :


Les supports sont parfaits, les caches finalement moins bons que les bleus, mais voici un ensemble complet à préparer : mastic, ponçage apprêt et peinture.



Allez rénovons les amis, rénovons !!!

Nous travaillerons d'abord sans plan organisé, c'est à dire avec les pièces présentes au fur et à mesure.
Je m'explique.
J'ouvre un carton dans lequel il y a de tout et je restaure ce qu'il y a dedans. Ensuite les pièces ainsi préparées sont soigneusement rangées par famille et catégories, les familles aussitôt complétées grâce à la part-list. Lors du remontage, il n'y aura plus qu'à piocher dans cette réserve...
Evidemment les actions se font aussi par groupe. Lorsque je peins du noir, ce sont plusieurs pièces qui y passent. Lorsque je dégraisse à la fontaine c'est un stock important etc.

Les pièces étant maintenant rangées (sales beurk) et triées, nous pouvons débuter la remise en état.
Commençons par le plus simple, le plus visible :

Avant 


Après


Les flancs chromés après désoxydation :


Ils ont été déjà passés au scotch-brite : funeste erreur !
Jamais ce produit, parfait pour la vaisselle il raye les chromes moto. Il faudra maintenant essayer de les rattraper au touret à polir et ce n'est pas gagné. 
Toutefois, il faudra les voir en place et habillés de leur grippe-genoux avant toute nouvelle intervention.



Le petit contacteur de stop, il fonctionne, en bon état il ne lui manque que le ressort.
J'ai ça en réserve, la longueur importe peu, on adaptera...


Un câble de gaz, pas très beau, mais en état. Bon pour le service !


Terminons par le petit support d'avertisseur. Préparé par Alice qui lui a concocté un bain de bicarbonate de soude/vinaigre, le résultat est très bon !
Une des 2 pièces n'est pas utile il semble, à vérifier au remontage...



Les emblèmes de réservoir ne sont pas beaux du tout. Deux sont récupérables, les deux autres seront gardés en réserve au cas où. Au pire ils existent en refabrication.
Ceux-là je vais essayer de les repeindre. La partie argent est bien fixée, le noir ne sera pas compliqué à faire. Restent les fissures, là je ne sais pas comment m'y prendre...

Passons à de jolies pièces chromées : le guidon et les bagues de fourche.
C'est bien la pièce chromée, ça donne le moral, une fois préparée elle est belle, elle brille, elle en jette la pièce chromée...

Les jolies bagues et leurs caoutchoucs en piteux état, mais propres souples et talqués :





Semaine 2

Le guidon : beau chrome, bien en ligne, très bel état :



J'ai reçu un commodo droit avec la poignée de gaz. Je l'avais acheté pour le câble qui n'y était pas une fois arrivé, et puis le commodo est pour une ss car il n'a pas le bouton du démarreur...
Quand je vends des pièces je suis un poil plus scrupuleux.
Cela dit ça servira toujours, mais en attendant je n'ai pas ce commodo.


J'ai désoxydé l'intérieur du bouchon de réservoir. Il n'y avait pas d'urgence, j'en ai plusieurs d'avance !
Mais il était en travers et ainsi, c'est fait.


J'attends copie de la part-list que Pascal prend le temps de réaliser, ce qui est très fastidieux !
Un grand merci Pascal !

http://pascalcanut.wix.com/mesmotosanciennes

Ensuite, dès que je l'aurai et, maintenant que je commence à y voir clair, il va falloir faire un inventaire afin de déterminer précisément ce qui manque.
Au chapitre des pièces, je devrais recevoir une selle et un sélecteur incessamment.

Le travail n'est pas encore totalement organisé, car je mène de front des travaux sur une ss ainsi que la préparation des pièces d'une k5 démontée...

http://restauration-honda-ss125.blogspot.fr/

Dimanche, trempage et dégraissage des 2 bras oscillants. Ils étaient minables, sales mais sales !


Leurs axes chromés, on n'était pas dans l'économie à cette époque là.


Ils ont donc trempé l'après-midi, dans une poubelle pleine d'eau, additionnée de nettoyant sol au savon de Marseille. Puis frottage à la brosse métal.
Attention faut frotter énergiquement hein !




Les bouchons et caoutchouc de protection :


Je garderai le bleu car il est en meilleur état que le noir qui a ses fixations de carter abîmées et/ou absentes. Je n'ai toujours pas choisi la couleur que je donnerai à la moto...

Nous sommes lundi 10 et ce jour, c'est une accumulation de bricoles faites.
Le 2ème bouchon de réservoir, préparation, un joint comme neuf et hop :



Les axes de bras oscillant, superbes. Le détail qui fait la différence avec une moto restaurée à coup de biftons, c'est l'axe du bas, le cuivre qui ressort sous le chrome,
Ouah la classe ! J'adore ça, ces traces de vie de la moto :


Travail sur les caoutchoucs de bras oscillant. Je ne vous raconte pas l'état des bestioles. Du cambouis collé, séché, accroché.
Voici les armes pour lutter :
Un couteau, un bocal d'olives plein d'essence (ça doit marcher aussi avec un bocal de confiture, je n'ai pas essayé !) et une brosse à dents pour les dents des caoutchoucs.

L'action maintenant :

- grattage au couteau
- nettoyage à l'essence
- brossage des dents


Et voilà le résultat, les bouchons sont ceux du bras oscillant, les deux du haut ont été peints et avec de la bonne peinture qui ne part pas. Je garderai ceux du bas...


Nous continuons avec les tubes de fourche. Il y a un boulon de fixation de garde-boue cassé dans son filetage sur un fourreau.
Et un truc de plus, un !!!
Soyons honnête, tous ces éléments sont en très bon état, bien conservés par le manque d'entretien et le gras qui en découle au sens propre (si on peut dire) et au sens figuré.

Les voici dégraissés, le vernis d'origine est encore bien joli, il sera peut-être conservé :


Bien entendu, il faudra changer les joints spis.
Du grand classique, la difficulté première étant de démonter - sans les abîmer - les caches chromés, emmanchés à force et bloqués par un coup de pointeau.
La saleté faisant le reste, ils deviennent indémontables ou presque.
Le problème est du reste le même sur les k5 plus récentes.
Pas de caches chromés sur la SS, alors pas de problème.

 Ci-dessous, en voici un qui s'est fait prier. Au remontage, on pourra aplatir les bords tordus et ça se verra moins.
Toutefois, il est préférable de les ménager davantage, mais celui-ci a été pénible.


Pour le suivant, j'ai cherché et trouvé dans les outils de mon père une petite équerre fabrication maison et qui possède les exactes dimensions pour taper sur les caches sans les abîmer... En principe.

Et bien figurez-vous que ça a marché !



Il en reste deux à sortir et les joints dans la foulée, parfois eux aussi sont facétieux...

Tiens aujourd'hui j'ai pensé que la moto serait bien en bleu, oui mais en rouge c'était ma 1ère, ce serait mieux non ? Encore que le noir serait le plus simple...
Du coup je ne sais pas !

Pour finir la journée, rangement de l'atelier, après avoir dégagé des motos dans le garage il y a de la place, sur la table d'opération, c'est une SS cousine de la CD.


Le coin des grosse pièces


L'espace culturel avec tables d'ordinateur et de tv détournées de leur vocation première


Les établis, robustes et pratiques et le panneau d'outils dont certains doivent approcher les 100 ans !


Enfin la partie indispensable le stock de pièces à disposition



Aujourd'hui mardi démontage d'une fourche pour extraire les joints spis qui sont HS.

Deux pinces indispensables, les pinces à circlips. Sans elles on peut faire, mais on s'emm.....
joyeusement. A bannir la pince à becs interchangeables. elle présente trop de jeu pour être efficace sur les gros clips. Ces pinces ne sont pas très chères.


Le clip extrait, notez la gangue de saleté autour et ce fut nettoyé avant !


Puis déblocage de la vis du bas, gros tournevis adapté et pince étau pour forcer car là c'est bloqué et le tournevis à frapper ne passe pas.
Bon à savoir le démontage de cette vis n'est pas indispensable pour tirer le tube.


Démontage du tube : on tire par à coups tel le barge et c'est tout !
Mais attention, il faut y aller, ce n'est pas dans la finesse.
Parfois ça vient, parfois non. Le premier est venu pas le second, j'ai même déboîté mon établi du placomur...
Demain je chaufferai, ils sortiront plus facilement.


Il reste à commander des joints, pas difficile, il y en a un peu partout en 31 x 41 x 9/11

Ensuite masticage du réservoir, au fond pour boucher le trou :


On voit ici que le reste est sain


Mercredi, un enjoliveur est "venu", ainsi que deux tubes. Le dernier tube est resté en place car je n'ai pu ôter l'enjoliveur chromé, donc on ne peut enlever le circlip et le joint ne peut pas sortir.

Un enjoliveur qui descend :


Ici une bague qui devra être changée, elle coince, le tube est marqué


 pour l'enlever, j'ai dû limer le tube. Ces rayures ont été causées par un débris entré dans la bague.
Le coulissement de la fourche devait en être bien affecté...


L'intérieur de la bague. Je ne vais pas m'amuser à le rattraper car j'en ai une autre en état sur la deuxième fourche.


En fin d'après-midi, voici les éléments prêts.
Tout est nettoyé, dégraissé. Les parties oxydées des tubes ont été poncées. Les fourreaux seront décapés car s'ils ont bien vieilli, ils ont fané différemment et leur aspect est esthétiquement déséquilibré.
Pour eux ce sera décapage et polissage.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire