lundi 8 décembre 2014

Décembre semaine 2 et 3




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Semaine 2 de décembre

Froid et pluie sont de la partie, alors même si je bosse à l'abri, c'est peu motivant...
Il nous faut poursuivre la rénovation des petites pièces. 
C'est un travail long mais indispensable et puis cela permettra de dégager le plan de travail. Je pourrai alors poser et ouvrir le moteur.
Pêle-mêle sont passés au nettoyage : les caoutchoucs de repose-pieds arrières, des leviers, des caoutchoucs d'amortisseurs, les axes de roues et les caches latéraux.
Les caoutchoucs seront séchés et talqués, les leviers brillantés...
Ressort et demi-lune de la béquille centrale ont été dérouillés à l'acide phosphorique.

Voici le feu arrière terminé


Lundi  continuons dans la bricole. Il s'agit de finir et de compléter ce qui peut l'être.
Je peux me rendre compte qu'il manque de nombreuses petites pièces.
La moto étant été remontée avec de la boulonnerie de quincaillerie, évidemment on constate beaucoup d'à peu près.

Les repose-pieds n'ont pas les rondelles d'appui sur les chappes du bras oscillant
"rondelles" carrées en fait...
J'ai peur de ne pas avoir ça en stock.


Des éléments divers :
il y a là les bagues de cache-fourche, la molette du carter latéral côté contact (pièce rare), les leviers, les diabolos d'amortisseurs mais ce ne sont pas les bons* et le ressort de pédale de frein.
*les amortisseurs montés sur cette cd provenaient d'une 125 k5, mais ils avaient été allongés de 5/6 bons centimètres par une entretoise soudée en partie haute au-dessus du ressort. La moto ne tenait même pas sur sa béquille centrale !


Les accessoires de montage des amortisseurs : sur la cd c'est un véritable puzzle. Pour chaque côté, en haut pas moins de trois rondelles, une entretoise, une bague dans le caoutchouc et l'écrou borgne.
Il me manque une entretoise et un diabolo caoutchouc d'en bas. Il va falloir trouver ça.
J'irai directement voir chez les pros.


La préparation de tout ceci donne de l'activité lorsqu'il fait froid et c'est le cas !

Mercredi  grosse journée de pluie ininterrompue, impossible d'ouvrir les portes sous peine de transformer le garage en sauna, alors on a fait juste une approche du travail à venir.
Je n'ai pas été décu...

Les freins de prime abord m'avaient paru convenables, mais c'était compter sans le génie mécanique du dernier bricoleur de cette cd ! Certes il a mis des garnitures et ressorts neufs, mais lesdites garnitures sont totalement inadaptées aux cames de ces freins.
Appui arrondi sur came cylindrique, ça ne peut que glisser !

L'arrière


A l'écartement donc, les mâchoires se font la malle et le tout saute, on imagine ça sur un freinage appuyé. De plus pour être sûr d'aller voir Mme Gamelle, le bougre avait fait ça derrière ET devant.
J'imagine bien l'achat sur internet où les pièces adaptables sont référencées pour 98 % des motos anciennes dans des listes interminables qui couvrent des modèles de 1952 à 2014...
Une fois arrivées à la maison, ya plus qu'à bidouiller !

L'avant


Si ça a freiné (et ça a freiné il y a les traces), c'est que c'était maintenu par le moyeu, mais ça aurait tenu jusqu'à quand ?
Tiens, parlons-en du moyeu de derrière :


Ici le teflon est utilisé comme cale d'épaisseur, ben voyons !
Le plus curieux c'est que les caoutchoucs amortisseurs (pas sur la photo) sont neufs, ils ressemblent aux origines, mais ça ne doit pas être les bons !

Finissons par la béquille latérale dont le ressort n'est évidemment pas le bon non plus, trop long il ne la maintient pas et elle gigote "comme une folle" en position repliée. Pour qu'il ne se barre pas,  l'anneau du bas était écrasé


Bon et bé alors, faut voir tout ça  maintenant...

Vendredi  a vu du nettoyage lourd, celui que je n'aime pas : la partie arrière et les éléments du dessous. Tout ce qui est très sale quoi.
Pas d'autre alternative que de gratter d'abord ce qui part au grattage : cambouis, boue séchée et autres accumulations. Ensuite il faut un nettoyage à l'essence, car je n'ai pas trouvé de dégraissant grand public efficace sur ce type de salissures.
Enfin un coup (appuyé) de brosse métallique dans un seau de mélange eau / produit à vaisselle / nettoyant sols (du Vigor pour moi).

Voici le résultat sur les béquilles :


A noter que la latérale est gris acier d'origine.


La couronne en place n'est pas trop sale parce qu'elle est neuve


Elle subira le même traitement que les autres


La couronne montée était celle de droite. Vous vous doutez qu'elle n'est pas adaptée. Trop large, elle permettrait de faire de l'enduro, de plus l'entraxe des trous n'est pas le bon.
Qu'à cela ne tienne, pour notre bricoleur précédent, il a suffi d'ovaliser les perçages du moyeu :


Du coup, me voilà avec un flasque sûrement inutilisable d'autant que le roulement présente un bel écrasement (à 14h 10 sur la photo). Changer le roulement sur ce flasque ?
Je possède une seconde roue avec un autre moyeu d'origine, mais différent car il y a eu 2 montages.
La faiblesse de cette seconde roue c'est son état d'oxydation important, il faudrait récupérer le moyeu et le rayonner sur la jante actuelle... gros boulot.
Tout ceci demande réflexion.

Samedi  a vu le nettoyage "crade" se terminer avec les béquilles centrales.
Les béquilles, évidemment on n'en montera qu'une mais j'ai voulu préparer les 2...
 Las au séchage la plus espiègle des deux s'est fait la malle et n'a rien trouvé de mieux que de se vautrer dans l'herbe ! Bon je n'ai pas fait de photo !..

Au préalable, il m'avait fallu une grosse heure pour nettoyer tout ça.


La peinture fut réalisée plus rapidement, les traces sont des reflets tant cette peinture brille :


Les autres pièces ont été peintes, autant profiter du voyage, le temps gris n'était ni froid, ni humide


Les latérales sont grises sur les cd en 68, sur les 350 k0 aussi du reste. J'ai procédé avec de la peinture pour jantes.


Nous avons fini à la nuit munis d'une lampe frontale* par le dégraissage des commodos. Dans l'état où ils étaient, soyez sûrs qu'ils ne risquaient pas s'oxyder !
Cela dit, je n'oblige personne à me croire pffffffffff...
* mais non j'ai la lumière à l'atelier !


Ces cocottes sont en bon état, il faudra tout de même les tester et les préparer esthétiquement. Les gaines du câblage devront être consolidées car elles courent dans le guidon.
On avance peu à peu mais les 2 établis ne sont toujours pas suffisamment dégagés pour envisager l'ouverture des moteurs (de la SS et de la CD).

Semaine trois de décembre

On a attaqué fort commis et moi, enfin commis pas trop, il pleut beaucoup et il n'aime pas la pluie le commis. Il garde donc le canapé plus souvent que l'atelier, mais on ne peut pas lui en vouloir tant il bosse d'habitude. Du reste c'est lui qui a repeint la béquille centrale :


La barre repose-pieds et la latérale, c'est encore lui. 
Les caoutchoucs de repose-pieds sont abîmés, ils sont spécifiques en diamètre de perçage, 
longueur et largeur.
La  difficulté sera d'en trouver des neufs...


Pendant ce temps, gros lâcheur, je testais et peaufinais la cellule.
Par peaufinage, j'entends l'isolation d'un fil mis à mal par un frottement, et celle des connections soudées sur le corps de la cellule.
Le test est bon, elle fonctionne, alors nous la gardons car c'est une pièce d'origine et malgré le fait que dans les milieux autorisés (mais par qui ?) ces cellules rouges d'origine Honda sont réputées pour leur mauvaise tenue dans le temps.


Son armature en caoutchouc est fichue il faudra la consolider avec des bandes de caoutchouc à trouver et adapter...


Après intervention voici une jolie poignée de gaz !


M commis étant rentré vérifier son canapé, j'ai dû continuer seul le ponçage du cadre.
Au préalable une petite réparation du bac batterie 


puis grattage (on ne gagne toujours rien) dérouillage autant que faire se peut, ponçage fin pour finir.
Une bonne surprise, peu d'oxydation car ce cadre a déjà été apprêté et peint.


Sur ce type de cadre poutre en tôle emboutie dit "cadre en T", l'accès à l'intérieur est malaisé. Il faut faire comme on peut et avoir recours si besoin a de petites mains. Il n'est pas besoin non plus d'aller poncer dans le moindre mm² du fin fond de la partie centrale !
De ce fait il restera forcément de la rouille cachée, c'est pourquoi un traitement antirouille est indispensable. J'utilise du "Rustol", c'est un excellent produit qui court bien au pinceau et s'insinue partout. Il pénètre la rouille pour la fixer, il permettra à la peinture de mieux se passer. Toutefois, il est souvent incompatible avec la peinture ordinaire en bombe.


Sur cette photo on aperçoit l'arme absolue pour attaquer l'intérieur du cadre :
le pinceau coudé spécial radiateurs !
Au temps jadis, j'utilisais la queue du commis, mais à force elle s'est raccourcie : l'usure...


Quelques jours de séchage seront nécessaires (d'autant plus que l'air est humide) avant l'application de la peinture. Ce sera après Noël...


Petite pause pour la famille, on se retrouve juste après Noël...
En attendant visitez mon nouveau site créé et conçu en totalité par Alice

http://restauration-motos.com/

Bisousssssssssss Alice !!!

2 commentaires:

  1. Joyeux noêl à toute l'équipe sans oublier le commis.
    Amicalement Gilles

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  2. Merci Gilles, joyeux Noël à toi aussi ! On vient juste de rentrer, un peu brouillés par la route, mais avec quelques pièces pour la cd et des cadeaux à bloc sous le sapin... Yessssssssssssss !!!!!!
    amitiés
    Alain

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