jeudi 13 novembre 2014

Des pièces arrivent




Novembre semaine 2 suite

Rien de très nouveau, mais un nouvel article afin de faciliter la lecture. Ce blog est bien pratique avec son déroulé qui permet de suivre au jour le jour, mais dérouler devient vite fastidieux quand c'est trop long. Allez on continue !

Ce matin, j'ai reçu une selle et un sélecteur.
Beau sélecteur double branche, bel état, ce type de sélecteur ne court plus les annonces, il n'y en a jamais du reste !


Une fois préparé, il sera impeccable.


La selle est en meilleur état que la mienne, voici une photo comparative. Elle présente une coupure "stoppée" et une autre petite à l'arrière. Il manque un morceau de jonc chromé à l'avant.
Elle peut être conservée en l'état pour quelques temps.


Le dessous n'est pas très oxydé, moins que sur l'autre,


mais il est fendu sur sa partie avant le long de la ligne parme. Je réparerai cette partie avec une colle epoxy bi-composants, bon produit qui tient dans le temps.


L'ancienne quant à elle a été ressoudée exactement au même endroit.
Faiblesse chronique ou mauvaise conception ?


Les deux mousses sont dans le même état, mais la forme de la nouvelle, colle davantage à l'origine car elle n'a pas été refaite.

Vendredi on a continué sur les fourches.
Sélection de deux bons fourreaux, badigeonnés de décapant, grattés à la spatule, frottés à la laine d'acier. Comme d'hab, le résultat n'est pas probant, le vernis est (un peu) ramolli, mais il en reste beaucoup. Il faudra gratter fort et passer ensuite par le touret à polir afin d'éliminer les rayures qui ne manqueront pas d'être faites.


Puis essai de démontage des robinets d'essence sur les deux réservoirs. Le premier n'a plus de tête de vis ou si peu : problème résolu donc, il restera en place.
La vis du second ne se débloque pas, n'insistons pas au risque de bousiller sa tête. Ici pas question d'utiliser le tournevis à percussion, risque de "clonck" !
Je ne sais quel réservoir garder du coup...


Passons au sélecteur, travail facile et encourageant !
Jolie pièce.



Retour aux fourches avec les tés. On va faire un mix des deux :


On garde le noir qui possède l'antivol avec sa clé (mais indémontable, un truc de plus...)
et on met avec, la visserie et les coupelles du bleu.


Puis, pour finir la partie inférieure est dégraissée, poncée, nettoyée, prête à peindre.
A propos ce sera noir et gris métal, car je garderai le cadre de la noire. Il est en bien meilleur état à l'intérieur de la poutre, secteur bac à batterie.
De plus sa peinture ayant déjà été refaite avec une couche d'apprêt, la préparation s'en trouvera facilitée : pas besoin de ponçage à nu...

Samedi, enfin j'ai pu démonter des choses... Facilement.

L'antivol de direction est sorti, hier il n'avait pas voulu !


Et le robinet d'essence du réservoir bleu, il ne voulait pas non plus hier.
 Il est en état mais les joints sont très fatigués, surtout celui d'embase, ce joint ovale, je n'ai pu le trouver sur les parts-list de  chez cms, il va falloir chercher.


Les amortisseurs ensuite. Un seul pour commencer, une fois ouvert, on s'aperçoit que le démontage n'est pas superflu...
Comme ceux de la SS ces amortisseurs se démontent à l'inverse des autres. Il ne faut pas les comprimer, mais les étirer, les deux demi-bagues se décoincent alors en faisant légèrement levier avec un tournevis.


Il suffit ensuite de tirer le cache et la bague.


Le ressort ne tient que bloqué par une fine rondelle en nylon (à droite sur la photo), elle s'extrait à la pince. Gaffe de ne pas la casser car elle a son utilité et sa souplesse doit être indispensable.
Quant à en retrouver une neuve de nos jours...
On voit bien sur cette photo le travail à réaliser sur ces éléments. Ne nous leurrons pas, les autres seront de la même veine. Ces amortisseurs entièrement capotés, n'ont jamais dû recevoir le moindre entretien. La seconde paire présente une particularité, nous en parlerons ultérieurement.


Ce jour, réception des joints spis de fourche. Commandés sur ebay livrés rapidement pour 14€ la paire rendus à la maison. Pas cher. Normal ils viennent de Brest.
J'ai des affinités avec les bretons, surtout ceux du Finistère...


Les fourreaux de fourche ont été remis au décapant car leur vernis résiste le bougre !


Lundi ce fut peinture, mais dans une chambre...
Une petite heure à l'atelier en soirée pour finir le démontage des amortisseurs et leur mise en trempation ou en trempure dans de l'eau savonneuse. Voilà comment ils sont une fois défaits :


La finesse de mes lecteurs les aura conduits à deviner quels ressorts je garderai par exemple...
En réalité, je vais devoir faire un mix des 4. Curieusement 2 caches peints sont en plastique les autres en métal, l'oxydation est omniprésente, mais tout cela reviendra comme neuf !
A noter qu'une paire a été transformée par l'adjonction d'un puits fileté qui permet une vidange  de l'huile du corps de l'amorto. Pas couillon comme idée, mais est-ce vraiment utile ?


Maintenant, voici à l'attention de ceux qui oublient de prendre des photos, les différentes positions des éléments constitutifs de cette magnifique paire de "coussinets arrières".
Le lecteur attentif remarquera que lesdits coussinets ne sont pas préparés.
Le Alain remarque lui que le ressort semble à l'envers, les spirales serrées étant en principe en haut, encore qu'à ce propos, on lit tout et son contraire. Sur ce type de moto, cela ne doit pas avoir une incidence extraordinaire.


Ci-dessous pour le remontage, le positionnement de la demi-bague inférieure de blocage.
Pour faciliter le remontage, il vaut mieux être deux : un qui étire l'amortisseur et l'autre qui positionne les bagues... En faisant gaffe aux doigts !
J'ai ici ma spécialiste : Patricia...


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