Si le travail peut se poursuivre, nous n'en attendons pas moins quelques pièces qui nous permettront de peaufiner le remontage. J'ai commandé chez Jean-Louis à Plomodiern des bricoles diverses : kit carbu, écrou de bras oscillant, roulement de roue arrière, caoutchouc de kick, bouchon de carter de chaîne. Le roulement de roue est indispensable pour remonter... La roue justement.
Les pièces Honda, Jean-Louis les prend chez CMS, le reste, il a du stock.
Le site de Jean-Louis
Philippe, l'ami des Côtes d'Armor m'a aussi expédié des éléments importants qui me manquent.
Vendredi
Vendredi
Le temps printanier nous incita l'après-midi à faire un grand nettoyage précédé d'un bon rangement.
La cd est descendue de son piédestal, enfin l'établi est dégagé.
On la voit ici au pied de la table élévatrice.
Tel le site naturel grandiose, voici l'atelier en panoramique :
La cd est descendue de son piédestal, enfin l'établi est dégagé.
On la voit ici au pied de la table élévatrice.
Tel le site naturel grandiose, voici l'atelier en panoramique :
Philippe m'ayant envoyé des garnitures de frein arrière (les avant, c'était lui également) il m'a donc fallu préparer le flasque qui en avait besoin :
Ponçage, grattage et polissage main. Il demeure marqué, il a bien vécu on le voit
et moi, j'adore ça !
et moi, j'adore ça !
Mise en place des garnitures.
Positionnement du levier de came, deux coups de pointeau servent de détrompeur. Il faut y penser au remontage de la came et avant la mise en place des mâchoires.
Le frein remonté. Il est à noter que le levier de came est forgé. C'était ainsi sur les premières cd m'a dit Philippe. Nous sommes encore dans les 60's et ce levier possède un charme indéniable.
Après avoir positionné à blanc les parties amovibles, il semble que tous les éléments soient les bons, il est donc décidé à l'unanimité de préparer cette roue.
Vendredi treize, c'est la roue ne vous déplaise...
Il y a du boulot dessus. Pour arriver à nos fins, il faut de la patience, des brosses et différents produits. Pour cette jante ce sera un peu de "Zebracier" car elle présente quelques éclats de chrome.
Encore deux bonnes heures passées :
Avec le beau frein arrière côté pile :
Et les silents blocs en caoutchouc côté face, il est dommage que le pneu soit sali par d'anciennes traces de peinture et de vernis, mais il est comme neuf et je le garderai :
Nous positionnons maintenant la couronne. L'ancien montage vaut son pesant de cacahuètes !
Hormis la couronne neuve inadaptée qui était en place, il fallait voir la fixation...
Pour des trous de 8 de diamètre, on met des boulons de 6. Comme ça ne suffisait pas, l'écrou carré censé les bloquer à l'intérieur était lui de 8.
Donc, boulon de 6 dans un écrou de 8, ça passe à travers direz-vous, chez vous oui, mais pas ici. On a LA solution : le frein filet.
On bourre de frein filet et hop on rattrape l'épaisseur !
La preuve ci-dessous, c'est affligeant...
Bon, on arrête de déc..... quatre boulons de 8, les écrous carrés et tout rentre dans l'ordre :
Il est impensable de fixer une couronne arrière de la sorte. Compte tenu des contraintes supportées, si on ajoute les mâchoires qui sautaient au freinage, faut pas s'aimer.
Evidemment il n'y avait pas non plus les demi-lunes de blocage. Mais Philippe les ayant envoyées avec la couronne, elles sont en place. Les puristes noteront que les languettes de blocage ne sont pas relevées, mais la couronne va être redémontée pour la mise en place du roulement :
Finissons avec le montage du levier de came avant :
Dimanche fut une journée gag, mais un gag un poil contrariant...
Pas de gros boulot, c'est journée familiale le dimanche, toutefois en passant devant l'atelier on peut remonter un garde-boue arrière :
Il est possible également de dénicher derrière les fagots, un avertisseur qui remplacera avantageusement celui de "tracteur" initialement monté.
Il faudra le préparer et surtout lui trouver un support qui va bien.
On peut aussi commencer à remonter la fourche. La première opération étant d'enfiler ces satanés caches chromés, ceux que nous eûmes tant de mal à virer.
D'abord limer afin d'ébavurer le fourreau :
Ensuite graisser généreusement et bêtement enfiler les caches. J'ai graissé généreusement car je pense à celui qui, dans 40 ans voudra les enlever... Quand on est gentil on ne se refait pas !
Préparer les caches noirs, rouges ou bleus (selon la moto...), avec bague et joint, ils devront être positionnés en même temps que les tubes :
Emmancher le tout à travers le té inférieur et serrer les deux boulons provisoirement :
Il faudra ensuite poser les supports de phare ainsi que le cuvelage.
C'est ici qu'intervient "le gag". En effet, au moment de la pose je me rends compte que ce sont deux supports droits. Imaginez, je les ai poncés, peints, repeints, vernis, rangés, sortis, ressortis et à aucun moment je ne me suis aperçu qu'ils étaient identiques...
J'ai toujours eu du mal à analyser en miroir !
Jean qui me les a vendus s'est trompé lors de l'expédition. Les voici photographiés à leur arrivée :
Une "chance", il m'en reste un minable qui faisait partie du lot avec les motos, le souci c'est qu'il est très abîmé, cabossé et tordu.
Il va y avoir du travail sur celui-là :
Mea culpa Jean n'y est pour rien, c'est moi qui ne m'en souvenais plus, il m'avait envoyé un mail pour me dire qu'il n'avait que 2 supports droits !
Le temps ayant passé depuis leur réception, j'avais oublié...
L'âge ou la couillonnade : barrez la mention inutile !
Positionnement du levier de came, deux coups de pointeau servent de détrompeur. Il faut y penser au remontage de la came et avant la mise en place des mâchoires.
Le frein remonté. Il est à noter que le levier de came est forgé. C'était ainsi sur les premières cd m'a dit Philippe. Nous sommes encore dans les 60's et ce levier possède un charme indéniable.
Après avoir positionné à blanc les parties amovibles, il semble que tous les éléments soient les bons, il est donc décidé à l'unanimité de préparer cette roue.
Vendredi treize, c'est la roue ne vous déplaise...
Il y a du boulot dessus. Pour arriver à nos fins, il faut de la patience, des brosses et différents produits. Pour cette jante ce sera un peu de "Zebracier" car elle présente quelques éclats de chrome.
Encore deux bonnes heures passées :
Avec le beau frein arrière côté pile :
Et les silents blocs en caoutchouc côté face, il est dommage que le pneu soit sali par d'anciennes traces de peinture et de vernis, mais il est comme neuf et je le garderai :
Nous positionnons maintenant la couronne. L'ancien montage vaut son pesant de cacahuètes !
Hormis la couronne neuve inadaptée qui était en place, il fallait voir la fixation...
Pour des trous de 8 de diamètre, on met des boulons de 6. Comme ça ne suffisait pas, l'écrou carré censé les bloquer à l'intérieur était lui de 8.
Donc, boulon de 6 dans un écrou de 8, ça passe à travers direz-vous, chez vous oui, mais pas ici. On a LA solution : le frein filet.
On bourre de frein filet et hop on rattrape l'épaisseur !
La preuve ci-dessous, c'est affligeant...
Bon, on arrête de déc..... quatre boulons de 8, les écrous carrés et tout rentre dans l'ordre :
Il est impensable de fixer une couronne arrière de la sorte. Compte tenu des contraintes supportées, si on ajoute les mâchoires qui sautaient au freinage, faut pas s'aimer.
Evidemment il n'y avait pas non plus les demi-lunes de blocage. Mais Philippe les ayant envoyées avec la couronne, elles sont en place. Les puristes noteront que les languettes de blocage ne sont pas relevées, mais la couronne va être redémontée pour la mise en place du roulement :
Finissons avec le montage du levier de came avant :
Dimanche fut une journée gag, mais un gag un poil contrariant...
Pas de gros boulot, c'est journée familiale le dimanche, toutefois en passant devant l'atelier on peut remonter un garde-boue arrière :
Il est possible également de dénicher derrière les fagots, un avertisseur qui remplacera avantageusement celui de "tracteur" initialement monté.
Il faudra le préparer et surtout lui trouver un support qui va bien.
On peut aussi commencer à remonter la fourche. La première opération étant d'enfiler ces satanés caches chromés, ceux que nous eûmes tant de mal à virer.
D'abord limer afin d'ébavurer le fourreau :
Ensuite graisser généreusement et bêtement enfiler les caches. J'ai graissé généreusement car je pense à celui qui, dans 40 ans voudra les enlever... Quand on est gentil on ne se refait pas !
Préparer les caches noirs, rouges ou bleus (selon la moto...), avec bague et joint, ils devront être positionnés en même temps que les tubes :
Emmancher le tout à travers le té inférieur et serrer les deux boulons provisoirement :
Il faudra ensuite poser les supports de phare ainsi que le cuvelage.
C'est ici qu'intervient "le gag". En effet, au moment de la pose je me rends compte que ce sont deux supports droits. Imaginez, je les ai poncés, peints, repeints, vernis, rangés, sortis, ressortis et à aucun moment je ne me suis aperçu qu'ils étaient identiques...
J'ai toujours eu du mal à analyser en miroir !
Jean qui me les a vendus s'est trompé lors de l'expédition. Les voici photographiés à leur arrivée :
Une "chance", il m'en reste un minable qui faisait partie du lot avec les motos, le souci c'est qu'il est très abîmé, cabossé et tordu.
Il va y avoir du travail sur celui-là :
Mea culpa Jean n'y est pour rien, c'est moi qui ne m'en souvenais plus, il m'avait envoyé un mail pour me dire qu'il n'avait que 2 supports droits !
Le temps ayant passé depuis leur réception, j'avais oublié...
L'âge ou la couillonnade : barrez la mention inutile !
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